fiche moineaux du japon

Nom : lonchura striata domestica
Espèce : lonchura striata
Genre : lonchura
Famille : estrildidae
Ordres : passériforme

Présentation :
Le moineau du japon ou lonchura striata domectica est une espèce n’existant pas à l’état sauvage. Ce petit oiseaux est un hybride créé par l’homme afin d’obtenir un oiseau d’élevage par excellence.
Il serait donc le fruit d’un croisement entre un Domino à longue queue (lonchura acuticauda) et un damier à grosse maille (lonchura striata).

Description :
C’est un petit oiseau, à bec droit, d’environ 10 cm de long. La couleur de base est le noir brun, la face et les extrémités des plumes noirs, le dos en revanche est brun. Le ventre est «écaillé » de chevron brun foncé sur fond beige clair.
L’ensemble du bec est bicolore, la mandibule supérieur est noir ou marron foncé, alors que la mandibule inférieure est de couleur gris plomb voir gris argent.
Les pattes sont quant à elles de couleur brun rosé mais peuvent être pratiquement rose (cela dépend de la mutation de l’oiseau)

Dysmorphisme sexuel :
Il n’existe aucune différence visible à l’œil nu entre mâle et femelle.
Bien des éleveurs expérimentés, ont tenté de trouver une méthode fiable à 100%, mais aucune n’arrive à ce résultat.
La seule manière fiable est de sexer les oiseaux par le chant. Seul et uniquement le mâle chante en prenant une posture bien particulière.
Celui-ci commence souvent par gonfler ses plumes et débute le chant par des claquements de bec puis il se met à chanter en sautillant de gauche à droite sur le perchoir. Chaque mâle possède son propre chant.
Les femelles ce contente de gazouiller et sont généralement plus discrète. Cependant les mâles aussi gazouillent lorsqu’ils ne chantent pas.
Il faudrait donc beaucoup d’observation et beaucoup de patience pour sexer un moineau du japon.

Comportement :
Le moineau du japon est un oiseau très familier, qui aime vivre en groupe de plusieurs individus, du même sexe ou de sexe différents. Il est donc généralement conseiller de les avoir en groupe de 4 minimums, bien qu’ils tolèrent la vie en couple.
C’est un oiseau tellement pacifique que plusieurs couples peuvent vivre ensemble lors de la période de reproduction. Il arrive même que plusieurs couples reproduisent, couvent et élèvent plusieurs nichées en même temps dans le même nid.
Cet oiseau est aussi un très bon parent adoptif, qui prendra soin des oisillons des autres espèces à bec droit tel que le diamant de Gould, le rufficauda, ….. (à l’exception des canaris et des espèces exclusivement frugivore ou insectivore, car ils n’ont pas le même régime alimentaire)
Deux mâles ou deux femelles moineaux élèveront les oisillons de la même manière qu’un couple des deux sexes.

Reproduction :
Le moineau du japon n’a pas de période de reproduction définit, ainsi il peut reproduire toute l’année, il est pourtant fortement conseiller de limité les couvées à 3 ou 4 par an afin de ne pas épuiser les parents.
On prendra soins de choisir un couple en âge de reproduire et mature, bien qu’il soit possible d’avoir des reproductions à partir de l’âge de 6 mois, il est préférable d’attendre 9 mois pour le mâle et 12 mois pour la femelle, ce qui permet d’éviter les problèmes de mal de ponte et d’abandon de la nichée.
Bien que la reproduction en volière commune soit largement possible avec ce genre d’oiseaux, il est préférable d’isoler les couples afin d’éviter tout risque de consanguinité, car le moineau du japon n’est pas des plus fidèle.
Ainsi une fois le couple choisit, on l’isolera dans une cage prévue pour la reproduction. Il faudra une période de préparation d’environs 3 semaines, durant laquelle, on mettra à disposition des oiseaux une nourriture riche, à base de graines pour exotique, de grappe de millet, de pâtée d’élevage au jaune d’œuf, et d’os de sèche.
On pourra aussi leur proposer quelques quartier de pomme s’ils sont habituer (sinon il risque d’y avoir des soucis de diarrhée), mais aussi quelque graines de santé, voir aussi des vitamines prévues pour favoriser la reproduction.
Pendant cette période de préparation, le mâle fera une cour empressé auprès de sa femelle et ne manquera pas de la cocher à plusieurs reprises.
Au bout de trois semaines, ou dès la ponte du premier œufs, on mettra à disposition du couple un nid, ainsi que du matériel de construction de type bourre de coco ou charpie de coton, que le mâle utilisera pour tapisser le nid. On pourra utiliser des nids en osier pour oiseaux exotique bien qu’ils soient peu pratiques pour le suivit et le baguage des oisillons (celui-ci aillant lieu vers 6 jours de vie)
Les éleveurs préfèrent de loin utiliser des nids boites avec un couvercle mobile, soit en plastique (ce qui facilite le nettoyage du nid pour une prochaine utilisation) soit en bois. Les dimensions généralement utilisées sont 13 cm de large, pour 10 cm de haut et 10 cm de profondeur. Le moineau du japon a une préférence pour les nid à grande ouverture dit nid semi ouvert, mais on peut très bien leur mettre des nid à ouverture circulaire.
Le nid sera très vite tapisser par le mâle (entre 2 jours et une semaine) et le couple s’y installe tout d’abord pour y dormir. Puis la femelle va commencer à pondre sur un rythme d’un œuf tous les deux jours voir tous les jours. (il peut se passer plus d’un mois pour certain couple entre la construction du nid et la première ponte)
Le couple couve alors à tour de rôle pendant 14 à 17 jours (passer ce délais les œufs n’écloront plus). Les oisillons naissent avec les yeux fermé et nu. Ils n’ont que quelques plumes de duvet sur le dos. Les parents commenceront à les nourrir au bout de 24 heures de vie.
Les petits sortiront du nid environs 3 semaines après leur naissance. Ils continueront d’être alimenté par les parents, et commenceront à manger seule au bout de 2 à 3 semaines. Ils seront complètement sevrés à l’âge de 7 à 8 semaines.
Les jeunes pourront être séparer des parents juste après le sevrage, bien qu’il soit préférable de laisser les jeunes avec les parents, jusqu’au début de la mue juvénile, c’est-à-dire vers l’âge de 2 mois et demi. C’est aussi à ce moment que les jeunes mâles commencent à chanter, on en profitera donc pour séparer les mâles des femelles à cette période afin d’éviter toute reproduction non désiré.
Entre deux périodes de reproduction il est nécessaire de laisser le couple se reposer, soit en couple soit en communauté, soit en séparant les mâle des femelles. On préconise généralement une période minimum de deux mois. On évitera tous stimuli à la reproduction durant cette période de repos, on enlèvera donc tous les nids, et on mettra à leur disposition une nourriture un peu plus pauvre que durant la période de reproduction (uniquement les graines spéciale exotiques, os de sèche, et de temps en temps des grappes de millet). Cette période de repos permet aux de ne pas s’épuiser et de ne pas être sujet aux infections passagère dû à la fatigue.

Les mutations :
Comme chez beaucoup d’espèce d’oiseaux élevés en captivité, les moineaux du japon possèdent une large gamme de mutation que ce soit au niveau des couleurs ou de la texture des plumes.
On reconnaît le noir brun comme le phénotype « sauvage » bien qu’il n’existe pas de moineaux du japon à l’état sauvage. Le noir brun est dominant sur les autres mutations de couleur. La plus part des autres mutations sont récessives soit libre soit liées au sexe. Ainsi on a le moka brun, le roux brun, le noir gris, le roux gris,…, les perlé brun ou gris, le crème ino (ces deux dernières sont liés au sexe). En plus de toutes ces couleurs, le panachage (présence de plumes blanche) peut survenir. En reproduisant deux individus panachés, il est possible d’obtenir des oiseaux entièrement blancs aux yeux noirs, à ne pas confondre avec le sujet albinos, qui est blanc aux yeux rouge, et qui est une autre mutation.
Pour complété la panoplie, les moineaux du japon existent aussi en mutation huppé et frisé, qui elles sont dominante libre. Pour reproduire sans danger ces dernières mutations il vaut mieux avoir un minimum de connaissance en matière de transmission génétique, et avoir une connaissance de la généalogie de l’oiseau en question. Certain accouplement de huppé sont à proscrire car létal (mort dans l’œuf, mal formation des oisillons) il s’agit principalement d’accouplement huppé 2 facteurs avec huppé 1 facteur ou 2 facteurs. Les mutations frisées sont encore très rare en France, et le monde de transmission, est encore en études en France.


fiche réalisée par mes soins à partir de mes connaissances et quelques sources (wikipédia, livre "les oiseaux de cage et de volière" au édition solar) et de mon expérience d'élevage personnel.